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15th International Training Course on Disaster Risk Management of Cultural Heritage in Japan

Le patrimoine culturel est de plus en plus exposé aux catastrophes d’origines naturelle et humaine, telles que les tremblements de terre, les inondations, les incendies, les typhons, le terrorisme, etc. Parmi les exemples récents, mentionnons les incendies du château de Shuri et de Notre-Dame de Paris, inscrits au patrimoine mondial, en 2019, les typhons dans l'ouest du Japon en 2018, les tremblements de terre qui ont frappé le centre du Mexique en 2017, le Japon à Kumamoto, l’Italie centrale et le Myanmar en 2016 et le Népal en 2015, les inondations au Royaume-Uni en 2015 et dans les Balkans en 2014, ainsi que les conflits en cours en Irak, en Syrie et au Yémen. En outre, le changement climatique entraîne une augmentation de la fréquence et de l'intensité des inondations, des sécheresses et des feux de brousse pouvant causer d'énormes dommages au patrimoine culturel et à l'environnement naturel. Ces catastrophes ne touchent pas seulement le patrimoine immobilier, comme les monuments, les sites archéologiques et les zones urbaines historiques, mais également le patrimoine mobilier, notamment les collections des musées, les objets patrimoniaux, les objets de culte et autres artéfacts importants pour les communautés locales. À la suite d'une catastrophe, de nombreux fragments architecturaux de bâtiments endommagés ou effondrés risquent d'être perdus ou abîmés en raison d'une documentation, d'une manipulation et d'une mise en réserve inadéquats.

Ces dernières années, des incendies ont dévasté un nombre important de sites patrimoniaux et de musées. C'est le cas de la cathédrale Notre Dame, de l'école des arts de Glasgow, du château de Windsor, d'une partie de villes historiques (par exemple Valparaiso au Chili et Lijiang en Chine), de monuments nationaux (par exemple Namdaemun en Corée du Sud), de structures religieuses (comme le Wangdue Phodrang au Bhoutan) et de tombes (par exemple les tombes Kasubi), ainsi que de musées tels que le Musée national du Brésil, le Musée d'histoire naturelle en Inde et le Musée Southwark au Royaume-Uni. Les récents incendies de forêt en Australie ont également occasionné d'énormes dégâts au patrimoine naturel et culturel. Ces incendies sont causés par des facteurs naturels et humains sur des sites/musées du patrimoine culturel ou dans ses environs. C'est pourquoi cette année, la formation sera axée sur le thème « Vers une protection intégrée du patrimoine culturel immobilier et mobilier contre les risques d'incendie ».

Le cours vise à fournir une formation interdisciplinaire sur les différents aspects de la gestion des risques de catastrophes du patrimoine culturel. S'appuyant sur la riche expérience du Japon dans ce domaine, le cours expose les participants à des mesures spécialisées telles que la mise en place d'un système de gestion des risques de catastrophes, et à des méthodologies axées sur les mesures à prendre avant la catastrophe, la réponse aux catastrophes, ainsi que le rétablissement et la reconstruction après la catastrophe. De plus amples informations sur le cours et les conditions de candidature sont disponibles sur le site http://www.r-dmuch.jp/en/project/itc_2020.html